12 avril 2012
Le temps des pleurs Une feuille consumée, se plie
Le temps des pleurs
Une feuille consumée, se plie
Sous le poids de la déception.
Cette corde tendue, serre
L’image de son propre corps,
Qui vole au dessus de sa vie.
Elle flotte, peut admirer
Ce détachement, sans pression.
Tel un miroir, son visage se terre,
Et contemple sa douce mort.
Elle vole, glisse entre les courants
Magiques, voyages de son esprit
Se laissant porter par le vent.
L’air frais fouette cette conscience
Et retombe vers ce corps encore chaud.
Une légère brise rappelle les proches,
Les larmes désormais coulent à flots.
Les remords qui brûlent les sens,
Lui font regretter sa vie.
Mais le temps des pleurs est révolu,
Cette identité est à jamais perdue.
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